l’ élodée de nuthall

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Description

Cette plante aquatique vivace ressemble à ses proches parentes, dont l’élodée du Canada (Elodea canadensis), mais elle est dotée de feuilles coniques à pointe plus aiguë et parfois recourbées. Sa tige est plus coriace et se ramifie plus en " bouquet " que celle de l’élodée du Canada. Elle pousse complètement immergée, à l’exception des fleurs et supporte de courtes exondations, surtout si le temps est humide.

Elle porte de petites fleurs staminées se détachant (abscission) à partir de leurs tiges et capables de flotter loin de la plante. Elle fleurit de mai à octobre.

Les tiges grêles et longues de plusieurs mètres sont munies de feuilles verticillées par trois. Ces feuilles sont petites, sessiles, minces (2 à 3 mm de large), de couleur vert foncé, plus pâles à leur face inférieure. Elles produisent des bourgeons terminaux qui hivernent au fond de l’eau et produisent de nouvelles tiges au printemps.

Impact

Les élodées se répandent rapidement, ce qui peut amener à une diminution de la biodiversité, à une gêne pour la pratique de la pêche et des loisirs nautiques et à des phénomènes d’anoxie?(manque d’oxygène) de l’eau lié à la décomposition des tiges.
Sa forte prolifération sur des secteurs engendrent des hausses de niveau d’eau pouvant conduire à des inondations lors d’épisodes pluvieux."

La Lutte

La lutte passe par un arrachage manuel dans les zones peu envahies et par un arrachage mécanique dans le cas contraire. L’arrachage a lieu entre juin et fin Septembre.

Il est nécessaire de prendre des précautions pour éviter la dissémination des fragments par le courant (pose de filet en aval de l’opération)

A noter

L’élodée de Nuttall se distingue de l’élodée du Canada grâce à ses feuilles allongées, à l’extrémité pointue (« apex aigu »). Une confusion est également possible avec l’Elodée fausse callitriche (Elodea callitrichoide)